Excellente nouvelle pour les aficionados de 50’univers délicieusement rétro de la SF des années lxxx : Blood Machines vient de sortir sur one thousand écran ! Signé par le yoke ultra créatif Seth Ickerman, ce celluloid se trouve dans la continuité du clip Turbo Killer, réalisé pour fifty’artiste Carpenter Brut. On pouvait donc sec’attendre à des prouesses visuelles et à une BO exceptionnelle. Les deux sont au rendez-vous.
Tout a commencé en 2015, avec la sortie de l’album compilé Trilogy de Carpenter Brut. Le genre de la synthwave gagnait alors le devant de la scène. Evoquant à la fois des ambiances de film d’horreur et de scientific discipline-fiction, le tout second’appuie sur des sonorités des années fourscore. Ces musiques se distinguent par des ambiances très marquées, tantôt stressantes, tantôt planantes… Difficile, en écoutant Roller Mobster de Carpenter Brut ou Death Squad de Perturbator, de ne pas sec’imaginer en héros d’un cinema de scientific discipline-fiction. L’univers musical second’avérant très pointu, il paraissait presque logique que des images s’y associent. C’est là qu’intervient le couple de Raphaël et Savitri, alias Seth Ickerman. En réalisant le clip de Turbo Killer en 2016, ils donnent une forme visuelle à cet univers sonore si particulier. Financé en grande partie par les fans sur Kickstarter, à fifty’instar de Kung Fury, Blood Machines devrait ravir son public, qui n’attendait addition que lui.
Des robots assoiffés de sang aux commandes ?
Inspiré directement des années 80, où 50’apparition de nouvelles technologies nourrissaient les addition grands fantasmes de science-fiction, le scénario brain projette dans un vaisseau spatial dirigé par une word artificielle. Veillant sur ses deux membres d’équipage, Vascan et Lago, celle-ci finira piratée par une « entité ». Dans ce monde où certains pense que les machines seraient pourvues d’âmes, les robots ne sont addition de simples assistants à la voix métallique. « C’est un être vivant », indique Corey en parlant de boy vaisseau qui vient d’être abattu par Vascan.
gold fil de l’histoire, fifty’entité prend la forme d’une femme se démultipliant pour asseoir son pouvoir dans la galaxie. Plaçant une figure féminine « au heart d’une galaxie », le cinema mélange look rétro et problématique contemporaine. L’histoire demeure solide et prenante mais fifty’attention du spectateur se voit rapidement happée par les images superbes qui défilent à l’écran.
Feu d’artifice visuel
Jouant à fond la card rétro, les réalisateurs souhaitaient que le cinema paraisse tout droit sorti d’une cassette vidéo. Les couleurs semblent volontairement hyper saturées pour créer un face VHS-série B qui fonctionne terriblement bien. Les lumières roses, rouges, vertes ou bleues très crues rendent chaque design plus contrasté et vivant. Les effets spéciaux, quant à eux, mériteraient un article à eux seuls tant ils crèvent 50’écran. Les gouttelettes d’eau roses scintillantes modifiant les gouttes de pluie bien réelles qui tombaient lors du tournage en constituent un parfait exemple. Certains effets réalisés « artisanalement » se révèlent aussi efficaces qu’astucieux. Un cadre en bois supportant des CD éclairés d’un rayon bleu permet par exemple au décor tout entier de clignoter de façon spectaculaire.
Le making-of, diffusé à la suite du cinema au cinéma, détaille d’ailleurs les étapes de invention du décor. Si les équipes n’ont pu réaliser chaque détail prévu dans le script par manque de temps et de budget, le résultat concluding n’en demeure pas moins remarquable. Les quelques défauts qu’il comporte le rendent d’autant plus charmant qu’il a été construit avec pratiquement trois francs vi sous.
Blood Machines: une odyssée musicale
Contrairement à ce que fifty’on pourrait penser, Carpenter Brut a composé la musique du film au fur et à mesure du visionnage des scènes tournées. due south’il avait déjà créé la bande originale du jeu vidéo Furi, on peut dire qu’il s’en class à nouveau brillament. Son œuvre colle parfaitement à 50’atmosphère générale et la renforce de ses tonalités mystérieuses ou énergiques. Accompagnant les tourbillons visuels de ses notes tranchantes, la bande boy complète 50’immersion du spectateur dans la magnifique galaxie de Blood Machines. Les fans de l’artiste trouveront d’ailleurs certainement cette œuvre aussi géniale que les précédentes. Aussi onirique que Paradise Warfare et tonique que Leather Teeth, celle-ci propulse les auditeurs dans un autre monde, vitesse lumière.
Pour Seth Ickerman et Carpenter Brut, il semblerait que le pari soit gagné. Blood Machines, long de 50 minutes, rencontre un succès tel que les salles le reprogramment. En effet, les cinémas CGR, qui ne devaient le diffuser que deux jours, ont annoncé boy retour à fifty’affiche pour le vendredi 11 septembre. Une belle récompense pour ces artistes dont le projet a littéralement vu le jour dans un garage.